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Nous proposons un arpentage en ligne autour du livre État d’urgence technologique d’Olivier Tesquet, publié en 2021 aux éditions Premier parallèle. Sous-titré Comment l’économie de la surveillance tire parti de la pandémie, voici ce qu’en dit l’auteur :
On a vu des officines de toutes tailles, hier positionnées sur le juteux secteur de la sécurité, pivoter vers un nouvel impératif, celui de la traque des corps malades – un levier encore plus puissant que la lutte contre le terrorisme. Des applications de traçage, de “suivi des contacts”, ont été développées un peu partout, misant sur le numérique pour endiguer la course du virus. Dans le ciel, des drones sortis d’un futur proche ont fait respecter le confinement. On a confié à des caméras le soin de s’assurer du port du masque et du respect de la distanciation sociale.
La crise sanitaire a mis au jour la présence de ces dispositifs de surveillance toujours plus nombreux, dont elle a dans le même temps assis la légitimité et accéléré la banalisation. On me demande souvent s’il faut craindre la généralisation d’une surveillance dite de masse ; et s’il s’agissait plutôt d’une massification de la surveillance ?
Arpentage ?
Il s’agit d’une pratique d’éducation populaire, pendant laquelle un livre (en général un essai) est divisé en autant de parties que de participant⋅es. On lit la partie qui nous est attribuée, puis on se retrouve pour discuter des impressions que le livre nous as laissées, de ce qu’on a appris, de ce qui fait écho à nos pratiques ou nos expériences.
Le déroulé de la soirée :
- 18h30. Rendez-vous en ligne pour se saluer, échanger quelques mots et se répartir le livre. Nous fournissons les extraits aux participant·es.
- 19h. On déconnecte. Chacun·e lit à son rythme, sans oublier le dîner.
- 20h30–22h. Retour en ligne, on raconte et on discute autour de ce qu’on a lu.
Côté accessibilité, l’environnement qu’on utilise n’est pas ou peu adapté pour les lecteurs d’écrans. Des aménagements sont cependant possibles. N’hésitez pas à nous contacter pour toute demande spécifique.
Inscription
Prix libre ?
Le prix libre nous permet de couvrir nos dépenses et de nous rémunérer pour le travail fourni, sans réduire l’accès à nos ateliers aux seules personnes à l’aise financièrement. Nous souhaitons continuer nos réflexions sur les enjeux politiques du numérique avec un maximum de personnes venant d’horizons les plus diversifiés possible. C’est aussi pour nous une façon de mettre en œuvre la solidarité que nous souhaitons voir se déployer dans le monde. Un prix à zéro euro est ainsi tout à fait acceptable pour participer à nos activités.
Payez ce que vous voulez, payez ce que vous pouvez.